AXE 4 : Stratégies thérapeutiques pour améliorer la fonctionnalité de la peau fragilisée

Projet 4.1 Réparation et fonctionnalité de la peau dans le contexte de désordres métaboliques (diabète & obésité). Chefs de projet : C. Bonod et D. Sigaudo-Roussel

Le diabète est un problème majeur de santé publique avec environ 350 millions d’individus atteints dans le monde. Les diabétiques présentent un risque accru de développer des plaies chroniques, le plus souvent au niveau du pied pouvant mener à l’amputation. Les causes de ce défaut de cicatrisation sont encore mal connues.

Dans ce cadre, nous développons un projet portant sur l’étude des mécanismes de réparation et de fonctionnalité de la peau dans des conditions pathologiques liées à des désordres métaboliques (diabète et/ou obésité). Le but de ce travail est d’étudier le processus de cicatrisation de la peau in vitro sur des cellules en culture et in vivo chez la souris suite à des lésions hypoxiques et ischémiques chez des souris diabétiques. L’objectif est de déterminer le délai de cicatrisation et la qualité du tissu cicatrisé mais également de montrer quelles sont les mécanismes moléculaires et les voies de signalisation impliqués dans le but de mieux comprendre les plaies du diabétique au niveau tissulaire, cellulaire et moléculaire.

Etude des mécanismes de réparation et de fonctionnalité de la peau dans des conditions pathologiques liées à des désordres métaboliques (diabète et/ou obésité)

Projet 4.2 Analogues de PGI2 et plaies induites par pression dans le contexte du diabète et de l’obésité. Chefs de projet : B. Fromy et D. Sigaudo-Roussel

Il y a de plus en plus de preuves que la voie de la prostacycline (PGI2 – un autre vasodilatateur puissant produit par les cellules endothéliales que le NO), est dérégulée dans le diabète. Outre son effet vasodilatateur, la PGI2 contribue à l’angiogenèse et à la réparation tissulaire, par des voies comprenant la signalisation de facteurs de croissance (VEGF). Nous émettons donc l’hypothèse qu’une altération de la voie PGI2 dans la peau est impliquée dans la physiopathologie des ulcères du pied diabétique.

Ce projet vise 1) à explorer les altérations de la voie PGI2 dans la peau de modèles murins d’ulcères liés au diabète et 2) à déterminer si cibler la voie PGI2 en combinant son effet pharmacologique à l’effet courant (figure) peut apporter un traitement pour les ulcères du pied diabétique.

Voie de signalisation proposée pour la vasodilatation induite par le courant cathodal (CIV) dans la peau saine